30 sept. 2006

I'm in love with a woman

Elle s'appelle Katerine.
Elle est beaucoup trop V.I.P.
Et elle adoooooooooore regarder danser les gens.

Allez, je coupe le son.

27 sept. 2006

Journal d'une balade malade

Ce matin, alors que je m'éveillai au beep! incessant du réveil-matin d'Amoureux, la constatation était inévitable : Monsieur Grippe s'était emparé de mon corps au système immunitaire faible pendant la nuit. C'est donc avec un nez d'éléphant de mer et une voix de crecelle que j'appelle au travail pour dire "Sorry.. No can do.." Confortablement installée dans un pyjama laid digne des jours de maladie, un rayon de soleil s'infiltra au travers mes rideaux... Non mais quelle splendide journée! J'en profiterai donc pour me rendre à la pharmacie à pieds tien, prendre un peu d'air.. En arrivant pour payer mes trucs, horreur! ma carte de guichet semble avoir délaissé mon porte-feuille.. Mini-panique.. "Elle doit être dans mon sac..." Vides le sac sur le comptoir, pas de carte. Moyenne-panique.. "Elle est peut être dans mes poches..." Fouilles les poches, pas de carte. Grosse-panique... "Fuck.. elle est où?!?!" Bref rewind des derniers jours... La dernière fois que je l'ai utilisée c'est... euh... quand j'ai retiré des sous au guichet de l'épicerie! Je me rends donc à l'épicerie d'un pas beaucoup trop rapide, et quand j'y arrive la caissière me dit que non, ils n'ont pas trouvé de carte de guichet mais que si je l'ai laissé dans le guichet, il l'a bouffé pour des raisons évidentes de sécurité.. Bon.. okay.. Je me rends donc à la caisse la plus près pour qu'ils me fassent une nouvelle carte. La dame à l'accueil me dit qu'elle ne peut le faire, puisque ma succursale est à Terrebonne.. "Mais attends une minute.." qu'elle me dit, "je l'ai peut être ici..." Elle fouille dans une pile de cartes et abracadabra, en ressort la mienne! Youpdidou. Je retraîne donc mon petit (pas tant que ça) corps malade à la pharmacie puis à la maison.. Sur ce, je m'en vais m'écraser sur le sofa du salon, regarder mon coloc handicapé jouer à un jeu de cheval gris. Parce que c'est beau un cheval gris.

Hey Nostradamus!

Je n'en avais pas parlé de la tuerie à Dawson. Pas parce que ça ne me touchait pas, non. Plutôt parce que je ne savais pas trop quoi dire, Tout avait déjà été dit, à mon avis. Quelques semaines plus tard, je tombe sur ceci.. Un bouquin qu'Amoureux me disait de lire depuis trop longtemps et que je viens tout juste de commencer.. Je ne peux pas vous dire pour le livre au complet, puisque je ne l'ai pas encore terminé, mais ce petit extrait m'a jetée par terre..

"Dear God,
What's hardest here is that I simply can't believe this is happening. Why do You make certain kinds of events feel real, but not others? Do You have a name for this? And could You please make all of this feel real?

As I was saying, silence.
In the first few moments of the attack, I remember briefly seeing a patch of sky out the window and I remembered how crisp and clean the day was.
Then one of the boys shot his gun in that direction and stemmed the exodus. I know nothing about guns. Whatever they were, they were powerful, and when they cocked them, it sounded industrial, like a machine stamping something flat.
Under the tables we all dove - thumpa-thumpa-thump.
Don't shoot at me - I'm not making any noise! Look! Look at How! Quiet! I'm! Being!
Shoot someone else over there! Shoot me? No! Way!

I could have stood up, shouted and caused a diversion and saved a hundred people, or organized the lifting of our table to create a shield to ram into the gunmen. But I sat there like a meek little sheep and it's the only thing I've ever done that disgusts me. Silence was my sin. I sinned as I cowered and watched three pairs of ocher-colored work boots tromp about the room, toying with us as though we were bacteria under a magnifying lens.
I recognized all of the boys - working on the on the yearbook is good for that kind of thing. There was Mitchell Van Waters, I remembered seeing him down in the smoke hole by the parking lot with his fellow eleventh-grade gunmen, Jeremy Kyriakis and Duncan Boyle.
I watched Mitchell, Jeremy and Duncan walk from table to table. Take away the combat fatigues and they looked like the kid who mows your lawn or shoots hoops in the driveway next door. There was nothing physically interesting about them except Mitchell was pretty skinny and Duncan had a small port-wine birthmark inside his hairline - I knew about this only because we'd been looking at photos as part of paste-up and layout during class.
As the three walked from table to table, they talked among themselves - most of what they said I couldn't make out. Some tables they shot at; some they didn't. As the boys came nearer to us, Lauren pretended to be dead, eyes open, body limp, and I wanted to smack her, but I was just mad at myself, perhaps more than anything for being afraid. It had been drilled into us that to feel fear is to not fully trust God. Whoever made that one up has never been beneath a cafeteria table with a tiny thread of someone else's blood trickling onto their leg."

Douglas Coupland, Hey Nostradamus!, Random House Canada, 2003, p.18

21 sept. 2006

And the winner is....!

Aujourd'hui, au travail, je porterai (et non parlerai) fièrement (ou pas) mon macaron à la poitrine.
Parce que moi j'ai gagné ma partie de Docte Rat hier soir. Oh que oui. L'intelligence même moi.
Ce que j'ai appris dans la partie?
Qu'il n'y a pas de mouffettes à Terre-Neuve et qu'autrefois, en France, on appelait les gommes à effacer peau de nègre...

N'est-ce pas l'information la plus utile que vous ayez entendu aujourd'hui?

18 sept. 2006

Meuh Meuh, mon amour...

Une boule de glace maison au chocolat et sel de mer rouge..
Une boule de sorbet maison aux mûres des Andes...

Fuuuck que c'est boooooooon...

17 sept. 2006

Game Over

Toi et moi, on joue aux players.
J'ai jeté les dés, t'as baissé les yeux.
Je n'ai plus envie de jouer.

Pourquoi, même si je te le dis, tu persistes à vouloir jouer ton tour?

13 sept. 2006

New York

J’ai un rêve d’aller à New York depuis quelque temps. Bon, je l’admets, c’est surtout depuis que j’ai écouté Sex and the City, et ce, beaucoup trop souvent. Plus précisément, je rêve d’aller à New York en automne. J’aime l’automne. (je souffre, annuellement, d’une amnésie totale et profonde pendant le mois de novembre et le début de décembre) C’est sur que j’ai un petit pincement au cœur en rangeant soigneusement (lire ici «en laissant les souliers plus chauds s’empiler par-dessus dans l’entrée) mes gougounes, mais l’idée du foulard me console aussitôt. Donc je disais que je rêvais de visiter New York en automne. Central Park plein de couleurs, des feuilles partout sur les trottoirs, la nouvelle collection d’automne des designers mondains paradée devant moi par des top-exécutives (oui, je vis dans un monde parallèle à Sex and the City)... Amoureux et moi, on avait pensé y aller pendant le long weekend du mois d’octobre. Faire un gros fuck you à la dinde et la tarte à la citrouille de l’Action de grâce familiale (parce que oui, chez nous on fête ça okay?!) et aller se perdre dans les rues de Manhattan. Or, je crois que le portefeuille ne me le permettra pas. Pour se consoler, on s’était dit le long weekend du mois de mai. Mais moi, le printemps à New York, j’en ai rien à foutre. Le printemps, c’est à Montréal que ça se vit. Première terrasse, premier pique-nique, premier cornet de crème glacée. À Montréal, ça veut dire quelque chose, mais à New York, je sais pas, ça perd de l’intérêt… Alors je vais devoir prendre mon mal en patience et attendre encore une looongue année avant de pouvoir enfin y aller... Et je n’excelle pas du tout en patience...

10 sept. 2006

Beetlejuice

J'avais oublié ce film...

Il m'est apparu au visage alors que je scrutais à la loupe la bibliothèque de DVD à Julien et Caro..

Je l'ai écouté hier soir, c'est magnifique.. J'en veux un ami comme ça moi aussi..

Et je suis amoureuse de Harry Bellafonte.. Day-O... Daaaaay-O...

1 sept. 2006

Clafoutis de nouvelles (ou de bleuets, selon votre humeur)

Un petit vendredi de congé la si, la sol, un petit vendredi de congé la si la sol fa mi...
Passé en compagnie de Grand-Mommy English de Saskatchewan la si la sol fa mi..
Je me sens coupable de m'éclipser quelques minutes, je la vois une fois par année, elle est vieille, bla bla bla... Mais c'est qu'elle est volubile Grand-Mommy, et que j'en ai strictement rien à foutre de ce que le Ministère de la ferme donne aux pauvres fermiers de la banlieue de Medicine Hat ou Régina ou whatever... J'en ai rien à foutre non plus de ce qui arrive à la voisine de la cousine de la caissière du magasin général qui a couché avec le père de l'éboueur dont la soeur souffre d'une bipolarité hors du commun.. Passionant peut être comme histoire, mais je les connais pas. Je m'en criss. Oui oui oui.. Mais évidemment, je ferme ma gueule et je l'écoute.. Bon, je l'admets, je peux visiter la lune quelques secondes, honte à moi, mais ce n'est que pour garder une certaine stabilité mentale..!

Sinon, demain, c'est Osheaga.. J'ai pas tellement envie de transcrire ici mon horaire de festival, mais en raffale ça va ressembler à Joseph Arthur, Clap Your Hands Say Yeah!, Malajube, The Bell Orchestre, The Flaming Lips, Amon Tobin, Sonic Youth, Ben Harper et il y en a sûrement plein que j'oublie.. À mon plus grand désarroi, The Dears ont annulé leur prestation.. Au moins j'ai le nouvel album en mains pour me consoler.. Album qui est, ma foi, fantastiquement excellent..

Nouvelle job aussi, joli titre qui me désigne maintenant comme Assistante de recherche dans une compagnie de biotechnologies... J'ai l'air de manipuler adroitement l'éprouvette vêtue d'un superbe sarreau hein.. Mais bon, c'est (heureusement pour moi) pas le cas.. Je ne fais que répondre au téléphone et remplir des formulaires et des dossier pour les gens qui veulent participer à la recherche. Pas la mer à boire, mais c'est un horaire stable, c'est relax, les gens sont sympas et c'est bien payé...

So, I'm a happy lady and all is well.